De nombreux sinistres à signaler dans le Sud, au Tampon notamment : murs effondrés, maisons envahies par les eaux boueuses, véhicule qui ne démarre plus. Ce lundi, le soleil est de retour, il faut commencer les démarches, contacter les assureurs et espérer une indemnisation correcte. l’état de catastrophe naturelle est attendu de ces sinistrés.
La maison de Romain est toujours inhabitable après le passage de Berguitta. Il ne touche à rien pour l’instant, pas avant le passage des experts des assurances. Ici, tout le rez-de-chaussée est à refaire. De l’eau jusqu’à 1 mètre dans la maison, tout le mobilier est à jeter. Dans une pièce, les baies vitrées et fauteuils ont été emportés, rattrapés de justesse par les voisins.
"Tout a été arraché ou à moitié arraché, comme les meubles et les baies vitrées. On va voir comment on peut faire, nous attendons les experts, en espérant qu’ils montent le plus vite possible. Pour que l’on puisse nettoyer, déblayer tout ça et trouver des solutions après ; c’est dur."
Blandine, la voisine de cette famille a préféré nettoyer. Elle n’en pouvait plus de voir sa maison remplie de boue. Mais, au fur et à mesure, elle constate les dégâts. Sa voiture est aussi en panne. Elle attend beaucoup des assurances.
"Nous avons perdu près de 15 000 euros de voiture. Nous n’avons plus de portail, le mur à refaire... Des murs sont en train de pourrir, j’ai dû les mettre dehors, la maison est contaminée. Nous avons besoin d’argent, on ne peut pas mentir, on jette beaucoup de choses."
À quelques centaines de mètres d’ici, cette famille a dû aussi fuir avec la montée des eaux. Le mur de clôture n’a pas résisté à l’accumulation d’eau. Les déclarations à l’assurance sont faites, il faut désormais penser à l’avenir…
"On appréhende les prochaines intempéries, on ne sait pas si ça sera aussi important ou pas. Je suis allée voir les assurances ce matin, ils ont pris en compte la déposition du propriétaire. Et pour moi c’est tout ce que j’ai perdu à l’extérieur", explique Josie, autre sinistrée de Berguitta.
Autant de familles qui n’ont qu’une hâte aujourd’hui : réintégrer pleinement leur domicile, et vivre sereinement. Mais en attendant, c’est un coup dur au moral. Romain lui ne compte pas se laisser abattre.