La circulaire du Premier ministre Edouard Philippe publiée au Journal officiel ce mardi 21 novembre, interdisant d’utiliser l’écriture inclusive dans l’administration, relance le débat sur l’utilisation de ce type d’écriture.
Remettant en cause la règle d’accord dans laquelle le masculin l’emporte sur le féminin au pluriel, l’écriture inclusive est de nouveau sur la sellette. La polémique a été relancée après la publication au Journal officiel le mardi 21 novembre, de la circulaire d’Edouard Philippe.
Dans cette circulaire, e Premier ministre a appelé "à ne pas faire usage de l’écriture dite inclusive" dans les textes officiels.
L’écriture inclusive dans les manuels scolaires ou dans les textes administratifs : la question divise au niveau national, mais aussi à La Réunion.
"C’est assez surprenant, parce que j’ai le sentiment que cela complexifie encore l’écriture" ; "Je ne suis ni pour ni contre, la société évolue, j’attends de voir, il ne faut pas être restrictif."
Sur l’utilisation de l’écriture inclusive, Vêlayoudom Marimoutou, recteur de l’Académie de La Réunion se veut nuancé et estime qu’il existe d’autres priorités à l’école : "Dans la vie démocratique, la liberté d’utiliser l’écriture inclusive doit être ouverte. Mais les seuls arbitres en matière d’évolution de la langue, c’est l’Académie française. Ce n’est pas une priorité pour l’école, à l’inverse de la priorité du respect autrui, l’apprentissage lecture et des mathématiques."
- Le masculin ne l’emporte plus sur le féminin
- Accorder les métiers, titres et grades en fonction du genre
- Utiliser des termes universels