Un collectif de riverains est monté au créneau suite à des travaux et d’autres nuisances au niveau d’un restaurant de l’Hermitage. L’établissement visé s’est défendu.
Un collectif de riverains s’élève contre les établissements de plage qui sont installés sur la plage de l’Ermitage.
Un habitant de Saint-Gilles déclare : "Nous sommes révoltés. Cela fait 30 ans que nous essayons de faire quelque chose. Nous n’en pouvons plus, nous sommes excédés par le bruit incessant."
Karl Bellon, membre du collectif des Riverains de l’Hermitage : "En France, toutes les maires enlèvent les restaurants du bord de mer. Ici, on leur accorde des augmentations de surface alors qu’ils occupent déjà pratiquement les 3 quarts de la plage ici."
Le groupe Exsel se défend quant aux critiques formulées par les riverains. Le propriétaire du "Coco Beach" évoque notamment les travaux réalisés qui n’étaient pas pour un "agrandissement" mais pour "une remise en état des fondations".
Pour ce qui est des nuisances dénoncées par les habitants, le groupe Exsel assure avoir obtenu une autorisation de fermeture tardive le 28 octobre dernier.
Nicolas Préaux, du Coco Beach, déclare : "On rendu à peu près 6 mètres au domaine public de façon totalement volontaire quand on a fait les travaux suite aux dégâts causés par la houle de mi-juillet. Nous avons absolument toutes les autorisations."
Il ajoute : "On a le droit d’ouvrir à 6 heures du matin jusqu’à minuit et demi le soir. Au-delà de ce cadre général, il y a cinq soirées par an jusqu’à deux heures du matin qui sont autorisées. On a en plus la possibilité de faire 5 soirées supplémentaires, il faut une autorisation et nous l’avons obtenue."