Une journée de rencontre autour des métiers de la sécurité pour des élèves du lycée Patu de Rosemont de St-Benoît s’est déroulée ce jeudi matin. L’objectif est de sensibiliser sur le risque terroriste et de radicalisation.
Dans le lycée professionnel Patu de Rosemont de Saint-Benoît, les élèves sont sensibilisés à repérer les premiers signes de radicalisation. Cet atelier, animé par un policier, permet aux lycéens d’échanger sur le risque terroriste.
"Ça apporte la violence, et il y a un risque pour la population et beaucoup de morts possibles" ; "C’est pour nous-même, pour pas que i dégénère dans la vie. I faut pas nou tap domoun et cri n’importe koué. Fo pas être influencé et aller en prison, lé pa bien."
Réceptifs à la violence, les lycéens sont parfois influencés par la propagande sur Internet, comme le souligne Jérôme Lepinay, professeur en mécanique automobile. "Il y a des sites qui font froid dans le dos, avec des jeunes de 15 ans qui se réjouissent de la mort de policiers, ou d’une tuerie. On voit qu’il y a un problème."
Donner des outils aux jeunes, pour ne pas tomber dans le piège de la radicalisation, c’est l’objectif de cette journée d’information comme l’indique le proviseur du lycée, Goulam Maleck.
"Ce sont souvent des jeunes qui sont à un âge perméable malheureusement à des tentations diverses, et qui se laissent entraîner sur des sentiers dangereux."
10 ateliers permettent à une centaine de jeunes de rencontrer les professionnels de la sécurité : gendarmes, policiers, militaires... Tous se mobilisent pour sensibiliser les lycéens.
