Antenne Réunion
Président de la FCPE, Daniel Amouny est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion. Le responsable de l’association de parents d’élèves intervient notamment suite à la rentrée scolaire partielle de ce vendredi qui ne concerne que 6 communes de l’île.
"Aujourd’hui je pense que cette situation est partagée. Cette problématique était déjà connue par tous, mais on a tardé à réagir, non seulement du coté des communes, mais aussi du côté de l’État. Nous avons besoin d’eux pour régler au plus vite cette situation. Aujourd’hui c’est une rentrée dégradé qui a eu lieu dans les écoles."
"En tant que parent, je ne comprend pas trop ce qui se passe, mais j’entends les remarques et ce qui est proposé. On parle du manque des contrats aidés, j’ai entendu que ça va durer toute l’année, ce n’est pas seulement une question de la rentrée, il faut réfléchir à ce qui va se passer dans 6 mois.
On est inquiets, nous découvrons l’organisation qui a été mise en place par les maires. Nous sommes étonnés de constater cela, un vrai dispositif doit être proposé pour assurer la sécurité de nos enfants.
Je n’ai pas de solution quelconque en tant que parents. On ne peut que le dire. On le dit qu’il manque des postes. Tout doit être mis en œuvre pour assurer le bon fonctionnement des écoles. Les contrats aidés appartiennent à la politique. Nous, on demande que ces moyens permettent d’avoir le meilleur dispositif. Le problème n’est pas financier, mais c’est la sécurité de nos enfants qui est primordiale. On ne pense qu’à leurs études."
"Nous allons cet après-midi même rencontrer le ministre de l’Éducation. Nous allons pouvoir discuter des rythmes scolaires, des problématiques que ça pose à La Réunion. J’espère évoquer la réforme concernant le redoublement. Aujourd’hui, la relation est tendue entre les associations des parents d’élèves, on ne souhaite que le respect de notre rôle, de notre présence. Nous aborderons aussi la question du handicap. Et puis, il sera là pour des propositions, l’invitation vient de lui, donc on va l’écouter aussi."
"J’ai l’air craintif oui, mais c’est parce que l’on parle de création de poste. Je n’ai encore rien vu. Il manque des enseignants pour assurer ce dispositif dont les classes de CP. Ils veulent mettre des stagiaires sur ces postes de CP, alors que pour eux c’est là que tout se joue. On ne peut être que dubitatif. Je ne dis pas que les stagiaires ne seront pas à la hauteur mais si ce sont des classes clés, les professeurs doivent être expérimentés."
