Alors que le préfet de La Réunion a signé l’arrêté qualifiant la carrière de Bois Blanc de projet d’intérêt général (PIG), le député-maire Thierry Robert a réagit en direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion.
"Il n’y a pas véritablement de surprise. On sait bien que c’est une obsession pour les services de l’Etat d’ouvrir cette carrière, et donc d’aider les grosses sociétés locales et les multinationales entre autres Colas avec sa filiale GTOI et bien sûr la SCPR."
"Il y a déjà des carrières qui sont acceptées, mais ils veulent malgré tout faire la carrière de Bois Blanc."
"C’est un coup dur pour Saint-Leu, pour les agriculteurs car ils ne pourront plus nettoyer leur terrain puisqu’il y avait l’extraction d’andains. À la mairie de Saint-Leu, comme on l’a toujours fait, on ne va pas se laisser faire. On va entamer toutes les procédures possibles Nous allons mobiliser l’ensemble des associations de protection de l’environnement", poursuit le député-maire.
"J’ai déjà prévenu le ministre de l’Environnement Nicolas Hulot. Le préfet, je lui ait dit qu’il assume ses responsabilités et moi les miennes en tant que maire."
"Lors de l’enquête publique, il y a eu plus de 5 réserves émises par les commissaires enquêteurs. Mais il y a malgré tout une vraie volonté d’aider la SCPR à garder le monopole sur l’approvisionnement de matériaux à La Réunion.
On se croirait encore dans une colonie française. Mais c’est toujours d’actualité dans les attitudes des uns et des autres."
"Nous allons utiliser tous les moyens qui sont en notre pouvoir pour que cette carrière ne se fasse pas. Nous avons des avocats qui s’occupent déjà de faire un recours contre l’arrêté. Nous allons ensuite mobiliser la population. Je ne vais pas rester les bras croisés."
"Il y aura probablement des manifestations à Saint-Leu, à Bois Blanc, ou devant la préfecture et pourquoi pas devant la Région", prévient Thierry Robert.
"On peut faire la Nouvelle Route du Littoral dans les délais sans à avoir à ouvrir la carrière de Bois Blanc."