Les syndicats des planteurs de canne ont été reçus ce dimanche après-midi par le préfet de La Réunion dès 16 heures. Il s’agit du premier dossier que va gérer le représentant de l’Etat. Un entretien a lieu avec Tereos. Des négociations pourraient être lancée dans la nuit. Les planteurs décideront lundi matin suite à une assemblée générale syndicale
Le représentant de la Fédération départementale des syndicats des exploitants agricoles s’est exprimé en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"On attend que le préfet joue son rôle. J’ai noté qu’il dit qu’en trente ans bien des choses ont changé mais pas le prix de la tonne de canne. J’espère qu’il a bien compris. Son arrivée est très attendue. On attend que les moyens sont mis et qu’on sorte du conflit. Il faut 50 centimes, 900 000 euros pour sortir du conflit."
"Pour montrer notre mobilisation, les deux accès au Barachois ont été fermées."
"Il y a une réunion cet après-midi, je ne sais pas si le préfet sera présent. C’est un comité paritaire de la canne et du sucre cet après-midi. On veut être satisfait sur nos revendications."
"On est aux alentours de 2,50 euros plus un intéressement de 88 centimes. Nous voulons aller au-delà."
"On a lancé des alertes durant toute la semaine. S’il n’est pas terminé demain. D’autres secteurs économiques vont entrer : les transporteurs, les artisans. Ils vont venir avec leurs dossiers et ça va alourdir le conflit. C’est au préfet de trouver une solution dès aujourd’hui."