Le président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCIR), Ibrahim Patel appelle les deux parties impliqués dans la crise canne au "bon sens" : d’un côté les planteurs et de l’autre, Tereos. Pour lui, les choses doivent se rétablir pour l’économie de La Réunion.
Ibrahim Patel lance un appel au bon sens des deux parties : d’un côté les planteurs et de l’autre, Tereos. Une sortie de crise est pour lui la bienvenue. L’économie est fragilisée et selon une première estimation, les pertes se compteraient en millions d’euros.
"Pour moi, aujourd’hui, il faut retrouver la sagesse, retrouver la table de travail. On doit remettre tout sur la table, on doit trouver un juste milieu. On doit satisfaire aussi bien les planteurs et aussi bien Tereos. Mais trouvons cette solution car La Réunion ne peut pas se permettre aujourd’hui qu’une crise économique perdure."
"Revenons à la sagesse et moi en tant que président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, je demande effectivement aux deux parties, aussi bien Tereos que les agriculteurs, ceux qui combattent et qui veulent une augmentation au niveau de la canne. La raison doit l’emporter. Les pertes vont se chiffrer par millions d’euros pour les deux côtés."
Le président de la CCI (Chambres de Commerce et d’Industrie), Ibrahim Patel demandait hier aux planteurs de ne pas empêcher les réunionnais et réunionnaises de circuler.
Selon Ibrahim Patel le combat mené par les planteurs est juste mais ne justifie pas que les travailleurs réunionnais puissent perdre "leurs entreprises, des marchés, des chantiers ou même une partie de leur salaire" en conséquence de ces blocages qui ne leur permettent pas d’effectuer proprement leur travail.
Tout en demandant aux planteurs de cesser ces barrages le président de CCI déclare : "La Réunion n’a pas la solidité économique pour endurer de telles pressions."