Lutter contre le travail illégal dans le secteur agricole, c’est l’une des missions de la direction de l’agriculture et de la forêt. Aujourd’hui, les représentants de l’Etat ont rappelé aux patrons et aux employés l’intérêt d’un contrat de travail. Les premiers bénéficient de subventions, les seconds peuvent conserver leurs aides sociales en plus de leurs rémunérations.
Depuis quelques années,
un déficit de main d’œuvre agricole expérimentée a été constaté.
Ce déficit a des conséquences de plus en plus marquées pour
une majorité de planteurs sur leur capacité à récolter tout ou partie de leurs productions.
Les coupeurs de cannes et salariés agricoles craignent aujourd’hui de voir diminuer ou de perdre totalement leurs minimas sociaux
(RSA, allocations logements, autres allocations) lors d’embauches temporaires. Les possibilités de cumul sont pourtant bien réelles.
"Chaque situation est une situation particulière"
Philippe Simon de
la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de La Réunion (DAAF) déclare :
"En déclarant son activité, on est gagnant sur les deux tableaux. Mais on est gagnant aussi à la fois au niveau de l’employeur, comme de l’employé. C’est un bénéfice que l’on veut faire connaître. On va organisé des réunions sur le terrain notamment dans les pôles cannes, il faut qu’employeur et salarié puissent se rencontrer. Ils pourront également rencontrer les services de l’Etat, les services de la CGSES, les services de la CAF, les services de Pôle Emploi. Il faut bien le retenir, chaque situation, est une situation particulière."