Ce vendredi matin, une trentaine de membres de l’association Adefar manifestent devant les grilles de la préfecture pour dénoncer des mesures tardives contre la leucose bovine qui touche de plein fouet le cheptel réunionnais.
"Aujourd’hui, on ne veut pas que l’on voit seulement ce scandale bovin. Mais que l’on voit également la souffrance des familles derrière, et les dégâts que cela a fait dans notre agriculture, et notre élevage, et dans la vie de ces familles", explique Daniel Bègue, président de l’Association de défense des agriculteurs de La Réunion (Adefar).
En effet, le cheptel réunionnais est touché par la leucose bovine. Jusqu’ici, aucun plan d’éradication n’avait été ordonné. La situation devrait évoluer avec la récente décision du Conseil d’État.
Une première victoire pour l’Adefar. Mais ses membres, mobilisés depuis des années dénoncent des mesures trop tardives. C’est pour ça qu’une trentaine d’entre eux étaient venus manifester ce vendredi 31 mars devant la préfecture.
Le président de l’Adefar de dénoncer l’inaction des services de l’État.
"Quand le directeur de la Daf (Direction de l’agriculture et de la forêt) dit en 2016 qu’ils vont mettre en place un plan d’éradication pour les grandes maladies importantes, c’est qu’ils étaient au courant qu’il y avait des maladies. À L’Adefar, depuis 2006 on dit qu’il y a un problème sanitaire, ces gens là ont contesté".