Ce jeudi 30 mars, 61 contrôleurs, des médiateurs CMS, ainsi qu’une vingtaine de policiers ont été mobilisés sur le réseau citalis. Cette mobilisation se réalise dans le cadre de la première opération visible inter-réseau mis en place pour lutter contre les fraudes et l’insécurité au sein des transports publics.
61 contrôleurs, des médiateurs CMS, et une vingtaine de policiers ont été mobilisés cet après-midi sur le réseau Citalis. La chasse aux fraudeurs et à l’insécurité dans les transports publics lancée, c’est à chaque arrêt que l’on retrouve les fameux fraudeurs.
Si aujourd’hui le compte n’a pas encore été fait, le bilan de 2016, laissait prévoir toutefois qu’ils allaient être nombreux.
En 2016, le taux de fraude était de 10% sur l’ensemble des réseaux de transports publics de La Réunion. Soit 1 134 072 fraudeurs sur 21 000 000 voyageurs. Cet état de fait, représente un enjeu financier colossal au sein de la politique des transports, au niveau local on compte 3 millions d’euros de perte pour l’année de 2016.
Le réseau Citalis reste le plus touchée, en ce sens, la première opération visible inter-réseau s’organise aujourd’hui sur ce réseau, afin de lutter contre les fraudeurs mais aussi l’insécurité dans les transports publics.
Lors de ce contrôle, l’équipe mobilisée : (61 contrôleurs, médiateurs CMS, une vingtaine de policiers), devront mettre en place les différentes mesures de la loi Savary.
Depuis un an, elle se décline sur 4 points essentiels :
- Déclaration de fausse identité : Si l’usager déclare intentionnellement une fausse adresse ainsi qu’une fausse identité auprès de l’agent, il sera puni de 3700 euros d’amendes et de deux mois d’emprisonnement.
- Délit de soustraction : Si l’usager refuse ou se retrouve dans l’incapacité de justifier son identité. Il en court deux mois d’emprisonnement ainsi que d’une amende de 7500 euros.
- Délit d’habitude : Dès lors où un usager a déjà fait l’objet de cinq contraventions sur une période inférieure ou égale à douze mois, il en court six mois d’emprisonnement ainsi que de 7 500 euros d’amende.
- Délit d’outrage : L’outrage adressé à un agent du réseau de transport public est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. Lorsqu’il est commis en réunion : un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Aujourd’hui les fraudeurs ont dû payé la fameuse amende de 28 euros, n’ayant commis aucun des délits de la Loi Savary.