Le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la haine anti-LGBT, Gilles Clavreul, est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion.
Le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la haine anti LGBT estime que, comme en Métropole, les enfants réunionnais s’expriment librement lorsqu’on les interroge sur des questions liées au racisme.
"Il peut y avoir des différences. Ce qui est bien avec les enfants c’est qu’ils en parlent de façon très spontanée. On a le choix avec le racisme, on peut faire comme s’il n’existait pas. En se disant que tout va bien, qu’il n’y a pas vraiment de phénomène, on n’en entend pas trop parler. Il ne faut pas laisser le poison de la xénophobie s’installer. D’où l’intérêt d’en parler dans les établissements scolaires notamment".
La Réunion prône le vivre ensemble, mais qui n’est pas irréprochable. L’île doit traiter la problématique du racisme à l’égard des Mahorais, comme le confirme Gilles Clavreul.
"Ce n’est pas une question de moralité ou d’être irréprochable ou pas. Il y a des situations de rejet de l’autre partout, mais s’il y en a moins ici et c’est tant mieux. C’est un appui culturel réunionnais qui est très beau. À certains égards exemplaire pour la Métropole (...). Et pour autant, il y a des cas des phénomènes de xénophobies et de rejet de l’autre qui existent à bas bruit peut être à La Réunion, même s’ils ne sont pas très visibles et qu’ils ne sont pas très graves, mais raison de plus de s’en occuper à titre préventif."
La préférence régionale est au coeur du recrutement d’une enseignante nantaise par l’université pour remplacer Sudel Fuma. Le défenseur des droits a saisi la justice à la site de propos racistes sur les réseaux sociaux.
La réaction du délégué interministériel sur cette affaire : "Je ne peux que rappeler les principes de la République. L’égalité devant les concours. Les propos racistes sur les réseaux sociaux sont inacceptables."
Dans son livre "Le ventre des femmes", Françoise Vergès parle de racisme. Elle revient sur le scandale des femmes noires avortées et stérilisées contre leur gré, entre 1960 et 1970.
"Il y a eu dans certains épisodes de l’Histoire, notamment celle-ci, on s’est autorisé des choses avec certaines populations que l’on n’aurait pas faite avec d’autres. Il y a un arrière plan raciste dans ces histoires qui sont tragiques et douloureuses."
Retrouvez l’intégralité de Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la haine anti-LGBT, dans la vidéo ci-jointe.