Eric Boiteux - directeur d’exploitation et d’entretien à la Direction régionale des routes - fait le point sur la situation suite aux éboulis qui se sont produits ce mardi matin sur la route du Littoral, au niveau de la Grande Chaloupe. Deux jours de purges seront nécessaires pour sécuriser au mieux la falaise.
Les blocs rocheux qui se sont détachés de la falaise ce matin sur la route du Littoral ont été en grande partie retenus par les ouvrages de sécurité. "3 à 4 m3 sont arrivés sur la chaussée, ou sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral. Une cinquantaine de m3 sont tombés dans la fosse. Et ce qui est problématique, c’est que tout le reste est dans la pente ou dans les filets de la pente" explique Éric Boiteux, directeur d’exploitation et d’entretien à la Direction régionale des routes (DRR). D’importants travaux de purges sont donc à réaliser.
"Comme à chaque fois que des blocs arrivent sur la chaussée - ou dans le cas présent sur les installations du chantier de la Nouvelle Route du Littoral -, effectivement, on a encore eu beaucoup de chance. Cela s’est produit à une heure où il y avait déjà beaucoup de circulation sur la route et à une heure où les ouvriers auraient pu être sur le chantier si le radier de la Grande Chaloupe n’avait pas été submergé" explique Éric Boiteux.
Des blocs instables ont été repérés et par conséquent, la route du Littoral est totalement fermée à la circulation afin de permettre des travaux de purges.
Des travaux de construction de gabions sont également programmés afin d’envisager une réouverture en mode basculé.
"Les cordistes et le BRGM sont sur place et en fonction des travaux de purges et de nettoyage", une décision devrait être prise dans l’après-midi afin de savoir s’il est possible de réouvrir ou non la route du Littoral en mode basculé.
"Les purges vont de toute façon se poursuivre demain. J’espère qu’elles seront finies demain, peut-être après-demain. On a miniumum deux jours de purges" annonce Éric Boiteux.
"L’objectif est de réouvrir le plus vite possible en prenant le moins de risque possible ou en ne prenant aucun risque" explique Éric Boiteux - directeur d’exploitation et d’entretien à la DRR (Direction Régionale des Routes).
"Les cordistes - dès qu’ils vont terminer leur travail aujourd’hui - vont nous dire s’il est possible de réouvrir dans la nuit ou demain matin ou si on doit laisser la route fermée jusqu’à la fin complète des purges".
Une décision devrait être communiquée cet après-midi.
