Lors de la réunion en préfecture, l’intersyndicale a été écoutée par le préfet. Dominique Sorain a indiqué qu’il allait transmettre leur demande d’aide financière exceptionnelle au ministère concerné. La grève se poursuit demain, mais sous une forme plus douce.
Avec 6 000 signatures récoltées pour cette seule journée de mercredi 1er mars, la pétition contre le plan social prévu par la direction de l’hôpital a rencontré un certain succès.
Pour ce deuxième jour de grève, les syndicats sont toujours autant mobilisés. Tant au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Saint-Denis que celui de Saint-Pierre.
En fin de matinée, une rencontre était prévue entre intersyndicale et Dominique Sorain en préfecture. Le préfet a écouté leurs doléances, et doit transmettre au ministère des Affaires sociales et de la Santé leur demande d’aide financière exceptionnelle.
Une réunion dont la date n’a pas encore été arrêtée doit réunir l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien (ARS OI), les syndicats, la direction du CHU et le préfet.
En attendant, un troisième jour de grève se profile ce jeudi 2 mars. Mais un mouvement plus adoucit, avec l’arrêt des barrages et opération escargot. La mobilisation se maintient, les manifestants vont continuer à récolter des signatures sur le secteur de la préfecture.
Pour rappel, l’origine de cette grève illimitée débutée mardi 28 février par les agents hospitaliers concerne la suppression de 250 postes et la fermeture de 130 lits.