Il reste encore 10 jours aux citoyens de Saint-Denis pour s’exprimer à propos du projet de télépherique. La consultation prend fin le 22 février. Les cabines relieront Bois-de-Nèfles au Chaudron. Certains habitants craignent des nuisances. Mais globalement, les avis sur le projet semblent positifs.
15 minutes pour relier Bois-de-Nèfles au Chaudron en téléphérique. Une cinquantaine de cabines doivent être mises en service fin 2019.
Avant de voir se concrétiser ce projet, les riverains impactés par le nouveau mode de transport ont leur mot à dire. Une concertation publique débutée fin novembre, est toujours en cours. Et, selon la Cinor, 86 % des retours sont positifs.
"En terme de personnes on va être de plus en plus nombreux donc la question se pose, il faut une alternative".
"C’est une bonne idée, vu que dans les transports en commun c’est bondé pendant les vacances".
Mais certains administrés ont peur de se retrouver confrontés à des télécabines avec une vue plongeante sur leur intimité.
Pour la Cinor, cette concertation publique est un moyen de s’adapter à de potentielles nuisances, comme l’explique Mickaël Nacivet, chef de projet téléphonique urbain.
"Nous allons travailler sur l’intérieur des cabines en limitant les champs visuels. Nous garantissons la vue à l’horizon et afin de profiter des paysages de La Réunion. Nous allons limiter les vues plongeantes dans les cours des gens et à proximité immédiate du téléphérique".
Six à sept familles sont concernées par cette gêne. Des concertations directes ont été organisées avec elles. Les propriétaires sont en phase réflexion. Si un changement du tracé de la ligne de téléphérique ne les satisfait pas, "nous allons mesurer quelle est l’impact. S’il y a un véritable désagrément nous renégocierons, si la famille le souhaite, pour reprendre la propriété", indique Gérald Maillot, président de la Cinor.