La sécheresse persistante notamment dans le sud de l’île. Au Tampon, les réserves en eau sont faibles. Des coupures de nuit sont envisagées la nuit. Pour éviter d’en arriver là, Sudeo demande de limiter l’usage de l’eau.
Un soleil qui brille, des herbes mortes sur le bas-côté du chemin. Il y a des signes qui ne trompent pas : la sécheresse est au rendez-vous.
Les nuages au loin ne sont pas forcément porteurs de pluie. Marcel jardine une partie de cette matinée. Conscient du manque d’eau, il adapte son usage quotidien afin de préserver la ressource.
"Dans le jardin on n’arrive pratiquement plus, c’est obligé. Il faut de l’eau pour tout le monde, et attendre qu’il pleuve."
Dans un centre de pilotage au Tampon, on suit plusieurs fois par jour l’évolution des réserves en eau. Ici aussi on attend la pluie avec impatience. la situation est délicate et il faut sans cesse réorganiser la distribution.
"Les consommations sont très importantes, alors que les ressources arrivent aujourd’hui au même niveau que la consommation", explique Alexandre Lamon, responsable ordonnancement au centre de pilotage opérationnel du Tampon, à Sudéau.
Sans nouvelle pluie, Sudéau est amené à couper l’alimentation en eau sur certains secteurs sensibles, la nuit dans un premier temps. Pour éviter d’en arriver là, un impératif : économiser l’or bleu.
Alexandre Lamon de donner quelques conseils de bon sens dans cette siuation : "Éviter les gaspillages, limiter les arrosages, le lavage des véhicules, éviter autant que possible de laver les cours à grande eau, et restreindre sa consommation au juste nécessaire".
Au-delà de ces recommandations, la mairie du Tampon, comme dans d’autres communes de l’île, ont pris un arrêté de restriction d’usage d’eau.
Seul un important épisode pluvieux permettrait à ce jour de réapprovisionner les réservoirs.