Parmi les mets incontournables sur les tables pour les fêtes de fin d’année, les fruits de mer, dont les crustacés et les huîtres. Nicolas Lebon est gérant d’une société en importe à La Réunion.
Un charriot-élévateur, tout droit sorti du fret de l’aéroport Roland Garros, transporte un carton contenant des crustacés, et une tonne d’huîtres.
"Nous avons 50 kilos de homards, on a du tourteau vivant et cuit, des moules, des palourdes, des huîtres plates, et, en dessous, on a des huîtres spéciales", explique Nicolas Lebon, gérant de la société Huîtres Lebon.
Des huîtres qui viennent directement de son exploitation, sur l’île de Ré. À bord d’un camion frigorifique, les fruits de mer prennent la direction des viviers de l’entreprise ; situés à Saint-Gilles-les-Bains.
C’est tout un procédé pour les conserver, poursuit le gérant. "Les huîtres sont sorties de l’eau à l’île de Ré lundi matin. Elles sont mises en camion frigorifique. Puis arrivent à Paris Orly le mardi matin, et prennent le cargo pour arriver à La Réunion le mercredi. Il faut que ça aille le plus vite possible. Et, une fois sur place, on les met rapidement en eau pour qu’elles revivent bien".
Les cuves, placées dans les locaux de l’entreprise, sont alimentées en eau continuellement. À l’intérieur des casiers, l’on retrouve des huîtres, mais aussi des homards ou des tourteaux.
Direction ensuite les boutiques de la société. Devant celle de Saint-Denis, Jean, amateur de crustacés et d’huîtres se renseigne. "Ça m’intéresse beaucoup, surtout en cette période. Les spécialistes sont plus à même de proposer des produits de qualité", estime-t-il.
Gilbert, vient à peine de commander deux bourriches d’huîtres. Pour lui, impossible de s’en passer pour les fêtes de fin d’année. "J’ai une petite préférence pour les grosses huîtres. Je n’ai pas de difficulté à manger des huîtres grasses. En revanche, je les déguste fraîches, naturellement, sans vinaigre ni citron".
Nature, avec une compotée d’oignons, ou alors chaud, au four, avec du parmesan, ou même en beignet, la consommation d’huîtres augmente d’année en année à La Réunion.
Il y a quatre ans, lorsqu’il a lancé son activité, Nicolas Lebon importait 4 tonnes crustacés et d’huîtres. Aujourd’hui, il en est à 50 tonnes par an.