Pour la deuxième fois de l’année, les élèves du collège Jean d’Esme à Sainte-Marie se sont préparés face à la menace d’un attentat. Un exercice devenu obligatoire dans tous les établissements scolaires depuis le mois de février. Au moment où l’alarme sonne, les collégiens ont une minute pour se mettre à l’abri.
11h18 ce vendredi 2 décembre, l’alarme du collège Jean d’Esme à Sainte-Marie vient de retentir. Les élèves se précipitent sous les tables après avoir barricadé les portes et fermé les rideaux. Le silence remplace aussitôt les cris. Heureusement, il ne s’agissait qu’une fausse alerte.
C’est en effet la principale du collège qui a déclenché l’alarme pour l’exercice de sûreté, en cas d’intrusion dans l’établissement d’un homme armé.
Ophélie est en cinquième. C’est la deuxième fois qu’elle participe à ce type d’exercice. "Pour comparer à la dernière fois c’était très bien. Nous n’avons pas trop parlé ou pas fort. Je pense que c’est bien, notre entraînement a été réussi !"
Le silence règne dans la classe. Les élèves ne doivent être ni vus ni entendus durant vingt minutes. Pendant ce laps de temps, le principal du collège appelle les forces de l’ordre.
Le professeur reçoit les informations de la cellule de crise de l’établissement par SMS.
Lors du dernier exercice, des pleurs et des crises d’asthmes ont eu lieu. Pour éviter les traumatismes, parents et élèves sont informés au préalable de l’organisation des exercices de sûreté.
Des exercices "Alerte Attentat" qui sont obligatoires. Ils sont programmés trois fois par an.
"Le but n’est pas de créer une situation anxiogène. Mais c’est bien d’expliquer l’intérêt et la finalité de ces exercices. L’objectif c’est d’assurer la mise à l’abri des usagers en cas de réelle intrusion dans l’établissement", souligne Christian Ecolivet, référent sûreté de l’Académie de La Réunion.