La saisie de plus de 400 oiseaux par la douane importé illégalement à La Réunion démontre que le marché noir de ces animaux est important.
Saisie importante réalisée dans la nuit de samedi à dimanche par la douane de La Réunion. 400 oiseaux ont été interceptés par les policiers déployés à l’aéroport Roland Garros à Saint-Denis.
La valeur marchande de ces oiseaux est de 32 000 euros. Les animaux devaient être rapidement revendus entre 25 et 40 euros par oiseau au lieu de 80 euros.
Les animaux ont déjà été renvoyés à l’île Maurice. Au moins 3 personnes ont été placées en garde à vue.
Parmi les personnes en garde à vue se trouvent deux Réunionnais. Il ne s’agit pas de professionnels du secteur de la vente animalière mais d’agriculteurs cherchant à arrondir leurs fins de mois.
Il est aussi précisé que les mis en cause auraient participé au moins à quatre voyages de ce type qui s’avèrent rapidement lucratifs. Le trafic aurait duré encore plus longtemps.
Lors de l’enquête menée, les autorités ont également trouvé des tortues radiata, des chiens dangereux et des produits phytosanitaires interdits à cause de leur forte toxicité.
"Ça démontre qu’il y a un marché et qu’il y a des gens qui ont une certaine technicité pour faire passer des animaux en toute clandestinité. C’est à but lucratif", explique le commandant Fabrice Chevalier.
Dans le secteur, des entreprises ont été sollicitées par des vendeurs qui ne disposaient pas des autorisations nécessaires.
"Les gens disent qu’ils font de l’élevage, ils disent qu’ils en ont trop et qu’ils veulent s’en débarrasser. Mais il y a de nombreuses espèces qu’on ne peut pas acheter sans certificat", rappelle un responsable d’un magasin animalier.