Focus sur les bonbons, leur popularité et leurs dangers pour la santé.
Il s’agit d’une fête celtique qui a été créée il y a des milliers d’années. Le 31 octobre était à l’époque la veille du nouvel An.
Les Celtes croyaient que les morts et les esprits s’échappaient de leur monde ce soir-là pour rendre visite aux vivants. Ils se déguisaient en monstres afin de se protéger et laissaient de nombreuses offrandes, notamment des gâteaux, aux morts afin de ne pas être dérangés. Il se dit aussi qu’on donnait des pommes aux plus démunis.
Peu à peu les pommes et les gâteaux ont laissé place aux bonbons dans la tradition.
Les premiers bonbons sont apparus aux alentours du 12e siècle, au Moyen-Âge, lorsque la canne à sucre est introduite en Europe.
Le mot bonbon vient de la répétition du mot bon…Ce n’est pas l’origine latine comme beaucoup de mots français, mais bien le langage de l’enfant qui répète que c’est "bon" "bon". C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’y a pas de "m" avant le deuxième "b", une exception dans les règles de l’orthographe.
Le bonbon ne connaît pas la crise dans notre pays. Chaque seconde en France on engloutit 6,8 kilos de bonbons et de confiseries. Soit 228 060 tonnes par an. En 2015 les français ont consommé 3,5 kilos de bonbons par personne.
Les ventes ont augmenté de 3,1% sur un an et de 24% depuis 2010. Le marché du bonbon en France pèse un peu plus d’1 milliard d’euros.
Il ne faut pas abuser des sucreries au risque d’avoir des caries dentaires. Autres dangers : le surpoids voire le diabète, les maladies cardio-vasculaires.
Il faut faire attention à l’excès de sucre et à l’excès d’acide. Les bonbons qui piquent, qui pétillent sur la langue contiennent de l’acide citrique ou de l’acide malique. Consommés avec excès, ils peuvent provoquer des troubles gastro-intestinaux, des caries dentaires ou la déminéralisation de l’émail des dents.
Entre les acidifiants, gélifiants et colorants, la liste des additifs chimiques présents dans nos sucreries est longue à faire peur.
Le E171 il sert à rendre les aliments plus blancs et plus brillants : le E 120 Rouge et le E 150 C ou D pour le marron.
D’abord le E171 est un produit conçu à base de dioxyde de titane classé cancérigène probable. Il contient des nanoparticules, de tout petits composants qui traversent plus facilement l’ensemble de l’organisme. Ce produit est suspecté d’avoir des effets toxiques sur l’ADN et les cellules.
Le rouge lui est naturel mais peut provoquer des allergies. C’est le numéro E120, l’acide carminique, fabriqué à partir de cochenille. Si vous jardinez un peu vous connaissez peut-être cette petite bête blanche un peu farineuse. C’est la cochenille d’Amérique du sud. Très efficace et peu cher.
Et puis les colorants marrons, s’appellent aussi caramel ammoniacal, présents aussi un peu partout, ils sont potentiellement cancérogènes...
C’est un bonbon à base de sucre, d’eau, de lait ou de concentré de fruits, naturel, sans tout ces additifs.
De fabrication artisanale, voire bio. Mais souvent pour s’en procurer, il faudra mettre la main au portefeuille.
Sinon, il faut essayer de bien lire les étiquettes pour bien se renseigner.
Ou alors, il est possible de fabriquer vous-mêmes vos bonbons à la maison : Internet regorge de recettes en tous genres.
