Depuis deux ans, à Saint-Paul, une association recycle des palettes de bois. “Les Palettes de marguerite” ce sont 7 salariés qui prône l’économie solidaire.
Née il y a 2 ans, “Les Palettes de Marguerite” est une association portée par l’amour du bois. Elle s’inscrit dans une dynamique de développement durable en mettant en perspective l’intérêt écologique, la récupération, la revalorisation des déchets ainsi que l’aspect social et économique.
L’association a été créée à Saint-Paul, dans le quartier du Grand pourpier.
L’insertion professionnelle par l’association
L’objet de l’association est l’insertion socioprofessionnelle des publics en difficulté et/ou en situation d’exclusion par la formation à la conception et à la réalisation d’objets mobiliers à base de matériaux de récupération.
Un support adéquat pour remettre en activité et valoriser un savoir-faire de personnes exclues du monde du travail et proposer une formation qualifiante dans une filière en pleine expansion.
Un besoin de valorisation
“La réalisation de mobiliers en matériel de récupération est faite pour correspondre au mieux aux attentes des différents clients et laisser place à leur créativité et à la nôtre. Il y a un intérêt écologique avec la récupération, la revalorisation de nos déchets, l’aspect social et économique, consommer autrement".
"Ce sont : valoriser le recyclage, redonner vie aux déchets, consommer autrement, mettre en exergue le savoir-faire de personnes et la valoriser le travail” déclare la créatrice de l’association.
Pour Virginie Sallé, créatrice et présidente de l’association, ce sont des valeurs et des engagements moteurs de son action. Elle souhaite par ailleurs pouvoir partager ses passions pour le design, le bois et le recyclage.
Avec 7 salariés, créer des emplois, surtout pour les personnes en difficultés d’insertion est un objectif solide parmi ses ambitions.
Les palettes de Marguerite, véritable tremplin pour les salariés
José fait parti des 6 autres salariés en insertion professionnelle : "Je prends le bus depuis 5h50 à Saint-Gilles-Les-Bains. J’arrive juste à l’heure, à 7h. Je suis resté trois ans sans avoir de débouché. J’ai toujours aimé la menuiserie".
Virginie Sallé assure : “On a des commandes de particulier, d’entreprises...”
Dans le quartier, les habitants se confient sur cette initiative : "c’est une bonne chose. Il n’y a pas de gaspillage et au moins les palettes servent à quelque chose.”
Depuis le début de l’année, 1 tonne de palettes abîmées est réceptionnée par l’association, véritable tremplin pour ses salariés.
Pour Virginie Sallé, "c’est une économie circulaire".
L’objectif est clair : il faut que la filière "palettes" poursuive son développement et se professionnalise de manière à ce qu’elle continue à recycler du bois et de créer de l’emploi.