À l’appel de l’intersyndicale, les professionnels du BTP sont en grève. Ils exigent de nouveaux échanges dans le cadre des NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) afin d’obtenir une hausse des salaires à hauteur de 3 %. Ce matin, des piquets de grève ont été plantés devant les grands chantiers en cours.
Le 23 mars dernier, la troisième réunion concernant les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) de la branche BTP n’a pas été concluante.
Les organisations patronales ont indiqué qu’elles ne souhaitaient pas envisager une revalorisation salariale, en raison d’un contexte économique défavorable. Mais les syndicats restent déterminés à obtenir gain de cause et plus précisément, une hausse des salaires à hauteur de 3 %.
Une grève après l’échec des Négociations Annuelles Obligatoires
Les salariés, représentés par l’intersyndicale composée de la Confédération générale du travail de La Réunion (CGTR), de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) et de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) demandent 3 % d’augmentation des salaires cette année.
Mais le patronat a été clair, et aucune augmentation n’est envisagée en 2016, mettant en avant un contexte économique difficile.
Des chantiers à l’arrêt
Les syndicats du BTP ont donc décidé de passer à l’action. Ils sont en grève depuis ce matin. Les grands chantiers sont donc bloqués par les manifestants qui sont fermement décidés à se faire entendre.
Plusieurs délégations ont investi différents chantiers en appelant les salariés du BTP à se mobiliser.