Avec la confirmation du premier cas importé du virus Zika, la peur du moustique est ravivée dix ans après le chikungunya. L’importance de la prévention est rappelée. Qu’elle soit collective pour individuelle.
"Maintenant que je vais voir des moustiques ça va m’affoler un peu"
Les images de bébé présentant une malformation crânienne ont fait le tour du monde. Et le premier cas importé du virus Zika ne laisse pas Marie-Julie indifférente. "Maintenant que je vais voir des moustiques ça va m’affoler un peu mais voilà ! Surtout si on dit que c’est déjà arrivé ici ! Moi ça m’inquiète par rapport au fait que je sois enceinte. Ce qui m’inquiète le plus c’est quand j’ai vu les malformations des bébés. Sinon, il faut faire très attentions."
Si tous les Réunionnais rencontrés cet après-midi sont concernés par cette nouvelle, ce cas de voyage de retour de Martinique, qui est depuis, reparti, n’inquiète pas outre mesure la population.
"Je pense que, pour l’instant, c’est un peu exagéré"
"Il faut vraiment que nous prenions toutes les mesures à titre individuel et à titre collectif pour que le Zika ne débarque pas à La Réunion". Pour cette femme, il ne faut garder son calme. "Moi je pense que, pour l’instant, c’est un peu exagéré. On n’a vu qu’un seul cas. Nous verrons la suite."
80 % des sites de ponte du moustique sont crées par l’homme autour de son habitation
Cet homme estime que l’expérience acquise lors de l’épidémie de chikungunya est précieuse. "Je pense que pour le Zika, avec l’expérience qu’on a, on pourra secourir les gens qui ont cette maladie."
Dans notre Département, près de 80 % des sites de ponte du moustique sont crées par l’homme autour de son habitation. Et si l’utilité de l’élimination des gîtes larvaires est bien connu, il n’est pas toujours mis en oeuvre.