La Prime d’activité est une réalité pour 38 000 bénéficiaires à La Réunion. Un chiffre qui devrait sensiblement évoluer dans les prochaines semaines, avec de nombreux dossiers qui sont en cours de traitement.
Beaucoup d’allocataires viennent pour obtenir des informations
"La Prime d’activité est mise en œuvre par la Caisse d’allocations familiales depuis le 1er janvier 2016. Nous recevons beaucoup d’allocataires qui viennent pour obtenir des informations sur cette nouvelle prestation qui va concerner un certain nombre de personnes" explique Liliane Pausé, responsable de cabinet à la direction de la Caisse d’allocations familiales (Caf) de La Réunion.
La Prime d’activité remplace à la fois la Prime pour l’emploi et le revenu de solidarité active (RSA).
Pour plus de simplicité et d’éviter d’attendre ou d’avoir à se déplacer, la Caisse conseille de se rendre sur son site Internet pour faire d’abord une simulation de droit. Si la personne a potentiellement droit à cette prime, elle peut directement faire sa demande en ligne.
"Ce n’est pas nécessaire de se précipiter"
La responsable de cabinet de rassurer sur les potentiels bénéficiaire. Ils ont encore un délais. "Ce n’est pas nécessaire de se précipiter. Il y a encore un peu de temps pour effectuer cette demande de prime d’activité si on pense qu’on y a droit, il suffit dans un premier temps de se rendre sur le simulateur. Toutes les demandes qui auront été faites d’ici le 31 mars 2016 auront un effet rétroactif au 1er janvier 2016. Les droits seront établis à partir de cette date".
"Pas d’Internet. C’est important pour moi de venir ici"
Mais pour certains allocataires, par obligation ou par choix, préfèrent se rendre sur le site de la Caf à Beauséjour, Sainte-Marie. "Je n’ai pas d’Internet. C’est important pour moi de venir ici car il y a une personne pour m’aider. En plus ils me renseignent bien". Pour cet autre allocataire, la Caf a bien communiqué sur les changements liés à l’arrivée de la Prime d’activité. "Tout a été dit par prospectus, à la télévision et dans les journaux. Il y avait juste à se renseigner après"
