Comme tous les ans, les Réunionnais prennent d’assaut les plages en fin d’année pour fêter les vacances en famille. Une tradition à laquelle les habitants sont attachés mais qu’ils suivent parfois sans respecter les interdictions.
Les campings sauvages se multiplient partout dans l’île pendant les vacances de fin d’année. Les Réunionnais ont hâte de fêter Noël et le Nouvel An avec leurs proches.
La famille Hoarau-Picard était la première à s’installer à Boucan Canot. Depuis lundi, ils sont 16 à vivre au bord de la plage. Il faut une véritable organisation pour s’en sortir.
"Tout le monde i entoure, i aide un peu. C’est plus les petits qui en profitent que les grands. Moin mi lé pa habitué à la chaleur. I fait très chaud avec le temps couvert. Je vais mettre un truc dehors pour mettre la tête dessus au moins i gagne le vent", lance une mère de famille.
Avant de s’installer sur ce spot de la plage de Boucan Canot, la famille Hoarau-Picard a longuement réfléchi sur le meilleur endroit où dresser leur campement.
"C’est un endroit stratégique. Il y a de l’eau et des toilettes, c’est l’essentiel", assure le patriarche.
Pour les Hoarau-Picard, venir s’installer à Boucan Canot pour leurs vacances de Noël et du Nouvel An, c’est presque une tradition. En effet, depuis plusieurs années, ils décident d’abandonner la fraîcheur des Hauts, la Plaine des Cafres pour faire la fête sur la plage.
Les enfants sont heureux de venir se dorer la pilule sur la plage ou encore piquer des têtes presque toute la journée.
Les Hoarau-Picard sont aujourd’hui les premiers à s’installer sur le bord de la mer, mais bientôt ils seront des milliers à camper - sans autorisation - sur le sable.
Les autorités sont tolérantes mais les campeurs doivent répondre à deux nécessités : Il faut ne pas faire à manger à terre et il faut tout ramasser, assure un père de famille qui est allé se renseigner auprès des forces de l’ordre.