Réveil difficile dans le quartier de Saint-André qui a été dimanche soir la scène d’échauffourées entre jeunes et le propriétaire d’un bar.
La tension est palpable dans le secteur de la Zac Fayard à Saint-André. Dimanche soir, un groupe d’une trentaine de jeunes s’en est pris à un établissement du chemin du Centre.
Un caillassage intensif pendant plus d’une heure alors qu’une vingtaine de clients se trouvaient encore à l’intérieur.
Les violences commencent aux alentours de 19 heures. Pendant plus d’une heure, ce sont 300 galets qui sont lancés en direction du bar.
"Ça a explosé, y a eu des électro-ménagers et tout. J’ai tout entendu depuis ma chambre, les cris, la police, les bombes de gaz lacrymogène", raconte une habitante du quartier.
Un conflit privé qui pénalise un quartier
D’après les témoignages recueillis sur place, l’origine du mouvement est une altercation qui serait intervenue plus tôt dans la journée.
Un des jeunes se serait présenté dans le bar mais aurait été accueilli avec violence. Le patron - en plein deuil - l’aurait frappé au visage avec une bouteille de bière. La victime serait actuellement encore hospitalisée. Plusieurs personnes interrogées évoquent un conflit entre le propriétaire du bar et un groupe de jeunes depuis plusieurs mois.
Selon les habitués de la Zac Fayard, le quartier n’a jamais connu de telles violences. "Le propriétaire du bar et une minorité de jeunes ont un conflit, nous on commence à avoir marre du bruit qu’il y a tous les soirs", déplore un riverain.
Le maintien du calme par la police
Ce lundi, au lendemain des échauffourées, une réunion a été organisée en mairie. La tension était toujours palpable.
Les services communaux n’ont pas offert de réponse immédiate à ce conflit privé et ont décidé de laisser les forces de l’ordre agir. Des rondes régulières sont organisées par la Police nationale et municipale depuis ce matin. Cette présence policière se fera sentir toute la nuit et les jours à venir.
La mairie a assuré que des solutions seront apportées sur le long terme, notamment avec l’envoi d’un médiateur dans le secteur ainsi d’une branche de la police.