Comment les sénateurs de l’île ont utilisé leur réserve parlementaire ?

La réserve parlementaire est une enveloppe attribuée chaque année aux parlementaires pour qu’ils la distribuent ensuite sous forme de subventions aux collectivités locales ou à des associations. Chaque sénateur dispose de 160 000 euros environ chaque année.

Paul Vergès : le ténor du PCR a débloqué 140 000 euros pour venir en aide au journal Témoignages, fondé par son père et se trouvant en grande difficulté financière. C’est le plus gros chèque signé par un parlementaire en activité. Paul Vergès n’a accordé aucune autre aide via la réserve parlementaire lors de ce mandat.

Michel Fontaine : le sénateur-maire de Saint-Pierre et tête de file locale de l’UMP devenu Les Républicains a lui décidé d’apporter son aide à deux projets. 50 000 euros ont été attribués pour la création d’un plateau vert multi-sport à Saint-Pierre. Aussi 41 244 euros ont été débloqués pour la rénovation du marché couvert à Cilaos, commune d’un allié de droite. En tout, ce sont 91 244 euros qui ont été alloués par Michel Fontaine.

Jacqueline Farreyrol : avant de céder sa place à Didier Robert, elle a utilisé 100 000 euros de sa réserve parlementaire : la première moitié pour un centre médico-scolaire à Bras-Panon et la seconde pour l’accessibilité des bâtiments à l’Étang-Salé. Encore une fois, l’élue a ici aussi décider de venir en aide à des communes de la même couleur politique.

Michel Vergoz  : l’ancien maire de Sainte-Rose a en tout signé 4 chèques pour une valeur de 80 000 euros.
À La Possession, il a ainsi participé aux travaux d’accessibilité de la mairie annexe (15 000 euros). À Saint-Joseph, il a contribué à l’achat de tapis de sol de gymnase (25 000 euros). Du côté de Trois-Bassins, il a permis de climatiser une école (20 000 euros). Enfin, la même somme a été attribuée à la Société nationale des sauveteurs en mer.

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