Afin d’être prêts à intervenir en cas de panne du téléphérique d’EDF à Takamaka, le PGHM s’est entraîné lors d’une simulation.
Un exercice annuel d’évacuation du téléphérique EDF de Takamaka (forêt de Bébour) s’est déroulé ce mardi matin. À Takamaka, EDF utilise un téléphérique pour le barrage situé en contrebas. Le Peloton de gendarmerie de Haute montagne a une convention avec EDF pour une évacuation éventuelle en cas de panne.
Cet exercice, réalisé par le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) consistera à évacuer les occupants des cabines du téléphérique selon deux modes opératoires.
Il y a une première séquence avec l’hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie : il s’agit d’une phase d’hélitreuillage fort délicate.
Les militaires hélitreuillent un secouriste sur la cabine. Le pilote doit alors fait très attention aux différents câbles tendus qui soutiennent la cabine.
La deuxième séquence se fait au sol avec un dispositif de treuils, de moteur et de cordes. Un secouriste est descendu jusqu’au câble de l’appareil. Il accède à la cabine et remonte avec les occupants de la cabine à l’aide d’un treuil motorisé. À noter que le dispositif ne peut se déployer uniquement sur 450 mètres.
"C’est plus technique puisqu’on utilise des techniques d’alpinisme. Il y a un temps de mise en place qui est incompressible et en fonction de l’endroit où est située la cabine", Lieutenant Guy Le Nevé, commandant du Peloton de gendarmerie de Haute montagne de La Réunion.
Pour l’instant, il n’y a jamais eu besoin d’une intervention réelle. Ces exercices restent importants : "Ils nous permettent d’entretenir notre savoir-faire d’intervention dans ce genre d’installation. C’est un savoir-faire qu’on met en application très souvent en métropole."
Le commandant du PGHM commente aussi : "C’est du matériel, en partie financé par EDF, que l’on réutilise après dans nos opérations de secours au service des Réunionnais."