Afin d’obtenir une augmentation de leur grille tarifaire, les transporteurs sont montés au créneau mardi 12 mai en bloquant les centrales à béton des groupes Holcim et Lafarge. Et ce mouvement de grève a été reconduit hier soir, après une première tentative de négociations. Les transporteurs assurent qu’ils sont prêts à durcir le ton.
Deuxième jour de grève pour les transporteurs. Cette mobilisation des transporteurs fait suite à l’appel de la FNTR (Fédération nationale des transports routiers) mais aussi du syndicat Lo-Fer.
Hier soir, ce mouvement de grève a été reconduit après plusieurs heures de négociations. Jean-Bernard Caroupaye explique qu’un accord a été trouvé concernant différentes revendications mais les négociations ont été interrompues concernant l’augmentation de 7,76% de la grille tarifaire et l’obtention d’un minimum garanti.
La FNTR a donc décidé de maintenir cette grève et les transporteurs sont prêts à durcir le ton. Pour l’heure, ce sont les centrales à béton de Holcim et Lafarge qui sont bloquées.
Une fois encore, les transporteurs montent au créneau pour réclamer une augmentation de leur grille tarifaire.
En clair, les transporteurs dénoncent des tarifs trop bas - notamment en ce qui concerne le chantier de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) - un contexte économique morose et une réglementation rigoureuse. Les professionnels de la route exigent une revalorisation de leur grille tarifaire. "On ne peut plus faire face à nos charge fixes au quotidien".
Des transporteurs contre le mouvement de la FNTR
Alors que le mouvement de grève orchestré par la FNTR se poursuit, d’autres transporteurs sont montés au créneau ce mercredi pour dénoncer ce blocage des centrales à béton.
Depuis ce matin, le "collectif pour la défense des travaux publics et du transport" bloque les accès du chantier de la NRL (Nouvelle Route du Littoral) car ces transporteurs estiment être victimes du blocage des centrales à béton des groupes Holcim et Lafarge.