En s’appuyant sur un rapport mettant en avant que la présence d’hameçons n’auraient d’effets avérés sur l’éloignement des requins, des associations écologistes montrent au créneau pour dénoncer l’utilisation des drumlines.
Depuis la prise de connaissances des conclusions d’un rapport indiquant que l’utilisation d’hameçons ne conduiraient pas à un éloignement avéré des requins, des associations écologistes exhortent les mairies et l’État à renoncer au projet Cap Requin II, et le recours aux drumlines.
"Les documents du Conseil scientifique disent que l’installation de drumlines est prématurée est prématurée en zone récifale. Et l’effet d’effarouchement est de la vaste fumisterie. Tous ces effets-là ne sont pas avérés", soutient Jean-Bernard Galvès, président de l’association Requins Intégration et porte-parole d’un collectif d’associations environnementales.
"Il serait temps de mettre en place des mesures réellement efficaces, ou au moins de les tester, comme les mesures d’effarouchement des requins ou d’éloignement : par exemple les barrières électro-magnétiques, dont on a beaucoup parlé, mais qu’on n’a jamais testé. Et puis les vigies-requins, il serait temps que ça fonctionne. Parce que jusqu’à présent c’est le seul remède efficace au moins pour les compétitions", poursuit Didier Dérand, représentant de la fondation Brigitte Bardot. Il est également connu pour avoir effectué plusieurs traversées réussies en mer afin de démontrer que la cible des attaques des requins restait avant tous les surfeurs.