La Réserve naturelle marine de la Réunion sort de son silence. Accusée de préserver des lieux servant de garde-manger pour les requins, ses responsables s’en défendent. La structure est aujourd’hui soutenue par les plongeurs. Ils estiment que la réserve doit continuer d’exister, pour que les côtes réunionnaises gardent leur potentiel de biodiversité.
Un soutien qui émerge des profondeurs, celui des représentants de la plongée réunionnaise à la réserve marine. Après des menaces, ou des intimidations, tous craignent que la structure ne tienne pas le coup.
"Aujourd’hui nous ne voulons pas que la réserve marine soit sacrifiée sur l’autel de l’émotion", soutient Fabien Metayer, le directeur de la réserve marine de La Réunion.
La réserve s’étend aujourd’hui de Saint-Paul à l’Etang-Salé. Plus de 3 700 espèces y sont installées comme à Boucan Canot côté Nord, ainsi qu’au Cap Lahoussaye.
La grosse craintes des plongeurs est le retour de la pêche sous-marine dans certaines zones. C’est la raison pour laquelle ils demandent la préservation de ces endroits.
"Tout le monde est conscient que partout dans le monde, l’activité humaine est en train de grandir. Il faut préserver un certain nombre d’espaces, de façon à les garder pour nos enfants et les générations à venir", explique l’un des manifestants.
Aux côtés de la réserve naturelle marine de La Réunion, les plongeurs demandent à être reçus par la ministre des Outre-Mer, George Pau-Langevin, en déplacement dans l’île dès demain.