Près de 2 000 cases de l’île ont été inspectées par l’Agence régionale de Santé depuis le début de l’année afin de repérer et éliminer les possibles gîtes larvaires.
L’Agence régionale de la Santé se rend régulièrement dans les quartiers infestés par les moustiques. Les agents de l’ARS traquent les gîtes larvaires depuis le début de l’année et il y a beaucoup de travail. En effet, depuis janvier, plus de 1 800 cases ont été inspectées.
Chez les habitants qui voient leurs maisons inspectées, différentes raisons sont évoquées : le voisinage, le climat. "Si un seul nettoie et pas les autres, y aura toujours", déplore un propriétaire.
Dans le reste du quartier, certains n’ont en effet pas pu prendre soin de leur cour. Un habitant explique que la sienne n’a pas été nettoyée à cause de sa situation physique.
Pour l’expert de l’Agence régionale de Santé, les conditions sont propices cette année à la prolifération des moustiques. "On a une saison des pluies de manière générale qui est très prolifique en pluie. Là, maintenant, on a les chaleurs. Donc on a les conditions parfaites pour qu’on ait une recrudescence et une arrivée de moustiques importante. Là, les conditions sont idéales. Il faut vraiment que les gens soient vigilants maintenant à vider l’eau après les fortes pluies", explique Manuel Rodicq, Ingénieur coordonnateur secteur nord et Est du service de lutte anti-vectorielle de l’agence régionale de santé.
Afin d’éviter la multiplication des gîtes larvaires, chacun a l’obligation d’entretenir de son jardin. Dans le cas contraire, les agents de l’ARS sont habilités à faire un signalement auprès de la mairie.
L’Agence régionale de Santé Océan Indien assure qu’avec un effort collectif, la prolifération des moustiques peut être réduite.