La Technopole de La Réunion, en partenariat avec le CHU, l’ARS et le GCS Tesis, organisait ce jeudi une conférence-débat Innov’Réunion sur la e-santé.
" C’est l’idée de ramener le diagnostic aux patients dans tous les hôpitaux et dispensaires. À terme on espère aussi baisser le prix et que le grand public puisse l’avoir chez lui pour faire un premier diagnostic et éviter l’effet anxiogène de l’hôpital" explique Olivier Sautron, fondateur-gérant d’Oscadi, qui présente le premier appareil d’échographie portatif et connecté.
Depuis trois ans, la Technopole de La Réunion organise des conférences dédiées à une thématique axée sur l’innovation, en lien avec les enjeux du territoire. Cette année, le sujet retenu concerne l’e-santé, c’est-à-dire les soins numériques.
" Il y a des outils, des applications, des systèmes à développer, et que pour cela, nous avons les talents à La Réunion pour le faire. Il faut vraiment que nous ayons conscience de ce potentiel de développement ", souligne Elisabeth Peguillan, directrice de la Technopole de La Réunion.
Richard Touret, directeur de Runware de poursuivre : " L’enjeu de la santé numérique, de la santé du futur, c’est quelle soit la plus légère possible, et qu’elle soit vécue comme une solution non contraignante, voire même amusante, entre guillemets ".
Prochainement à La Réunion, un parcours de soin numérique, appelé Plexus océan Indien sera mis en place. Il s’agit d’une sorte d’hôpital virtuel d’ors et déjà opérationnel et accessible à tous au Québec. Il permet aux personnes habitants dans les écarts d’accéder aux soins.