Des réserves de carburant qui fondent comme neige au soleil à mesure que se poursuit la grève des salariés de la SRPP. Sans être une solution miracle, l’écoconduite contribue néanmoins à reculer l’échéance de la panne sèche.
Vitres fermées, climatisation allumée... Beaucoup d’automobilistes choisissent le confort quand ils prennent leur véhicule. Mais également accélération et décélération intempestives. Des pratiques consommatrices de carburant. Par les temps qui courent, certains d’entres eux adaptent leur conduite.
Les professionnels de la route le recommandent. Outre une climatisation éteinte, il faut rouler les vitres fermés et adopter une conduite en souplesse. Une voiture en mauvais état est aussi a l’origine d’une surconsommation.
Samy Nassibou, directeur de l’auto-école Nassibou, donne ses préconisations. "Dans un premier temps, il faut avoir une voiture en bon état, et bien entretenue, avec tout ce qui dit filtre à air, filtre à gazole, filtre à huile... pour que le moteur fonctionne dans de bonnes conditions".
Au volant de sa voiture : Il faut également limiter ses accélérations. Une conduite sportive n’est pas une bonne solution.
"Éviter de donner de donner des coups d’accélération et de freinage brusques. Il faut utiliser la voiture à bon escient, en passant dès que possible toutes les vitesses. (...) plus on respecte les limitations de vitesse, moins on fatigue la voiture, et moins on consomme", poursuit le gérant d’auto-école.
Aujourd’hui l’écoconduite fait parti intégrante du passage de l’examen du permis de conduire. D’ailleurs, les candidats s’y attardent lors de l’apprentissage du code de la route. Un moyen comme un autre de réduire sa facture de carburant.