La poursuite aujourd’hui du mouvement de grève a des répercussions sur les salariés. Entre système D, covoiturage et solidarité, les entreprises se mobilisent.
Au sixième jour de grève des salariés de la SRPP, la galère n’épargne personne dans l’île. Dans les entreprises, l’absentéisme professionnel devient plus concret avec le temps qui passe.
"Cela fait à peu près six climatisations en moins, donc ça fait un peu de chiffre d’affaire en moins pour nous. La solution pour nous peut être la voiture électrique", relate Hary Grondin, directeur de Hary G, une entreprise spécialisée dans la climatisation.
"Nous travaillons avec des gens qui travaillent d’un petit peu partout de l’île. C’est vrai que lié aux événements, et aux grèves, il y a forcément des absences, et une réadaptation de notre mode de fonctionnement par rapport à ces absences", poursuit Laurent Brou, responsable formation.
"Tout le monde se tient informé. Dès que nous avons une information, une station ouverte, une station qui a été ravitaillée..." explique de son côté Henri-Michel Perrine, responsable du centre d’appel Vitalis.
Que ce soit en mettant en place le co-voiturage ou en utilisant les voitures électriques, toutes les entreprises de La Réunion doivent s’adapter à la crise.
Si pour la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR) il est trop tôt pour chiffrer le coût de la grève, le nombre d’appels reçus par la chambre consulaire montre l’état d’esprit des chefs d’entreprise.
À l’heure actuelle, c’est le terme d’exaspération qui revient le plus souvent.