Deuxième jour de grève pour les salariés de la SRPP et nouvelle pagaille aux abords des stations-service. Un service minimum est mis en place ce vendredi pour ravitailler les stations-service. Au coeur de ce conflit : les salariés en grève exigent une prime exceptionnelle dans le cadre du rachat de la SRPP par le groupe français Rubis.
Hier à la mi-journée, les stations-service ont été prises d’assaut et ce matin encore, les files d’attente sont de nouveau observées dans les stations-service.
Jeudi 26 février, des centaines d’usagers de la route se sont précipités dans les stations-service suite à l’annonce de lagrève illimitée des employés de la SRPP(Société Réunionnaise des Produits Pétroliers).
Comme lors de chaque blocage du site de la SRPP, l’information s’est répandue à vive allure et l’attente était donc de mise aux abords des stations-services.
Un service minimum mis en place pour ravitailler les stations dès 9h00
Hier matin, des salariés de la SRPP sont montés au créneau via un débrayage afin d’obtenir une prime suite au rachat annoncée de la société par le groupe français Rubis.
N’ayant pas obtenu gain de cause en ce qui concerne cette revendication, les salariés ont déposé un préavis de grève illimitée dès 13 heures jeudi.
Ce vendredi, un service minimum sera assuré pour ravitailler les stations-service et ce, dès 9 heures.
La grève continue à la SRPP : négociations au point mort
À l’origine du mouvement de colère des salariés de la SRPP : les grévistes veulent obtenir une prime suite au rachat du site par le groupe Rubis. Postés devant les grilles de la SRPP, les salariés souhaitent pouvoir négocier avec les actionnaires parisiens du groupe.
Une fois encore, les grévistes réclament une prime exceptionnelle.
Ils estiment que c’est leur travail qui a permis le rachat de la SRPP par le groupe français Rubis, ce qui justifierait le versement d’une prime. Pour faire entendre leur revendication, les salariés sont en grève illimitée depuis hier.
Conséquences immédiates : des files d’attente immenses dans les stations, les nerfs des automobilistes mis à rude épreuve, des embouteillages monstres... Et des ruptures de stocks dans certaines stations-service.
Pour rappel : jeudi 5 février, la SRPP (Société Réunionnaise des Produits Pétroliers) a annoncé l’offre de rachat formulée par le groupe français Rubis. La Société Réunionnaise des Produits Pétroliers officialisait ainsi "un projet de modification de son actionnariat, suite à l’offre ferme et irrévocable du groupe français Rubis, portant sur l’acquisition de 100% des participations de Shell et Total, qui détiennent chacune la moitié du capital de l’entreprise".