Joseph Andy vit avec la crainte de voir sa maison s’effondrer. Le chantier à proximité de sa case menace la stabilité de l’habitation. Sa demande d’expertise a été rejetée par le tribunal. Avec la saison des pluies, il redoute une dégradation plus importante.
Un trou de 10 mètres au bord de sa terrasse, Joseph Andy ne sait plus vers qui se tourner. Le Dionysien réclamait une expertise afin de déterminer les risques du chantier en cours à proximité de sa maison. Ce vendredi, l’homme a été débouté. En cause : une expertise qui avait déjà été effectuée.
Avec la trêve du BTP et la saison des pluies, Joseph Andy redoute la dégradation du chantier et les risques pour son habitation située en zone inondable. Le chantier s’est par ailleurs poursuivi, malgré l’avis défavorable de la mairie.
La municipalité, après avoir consulté les experts géomètres et le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), avait pourtant ordonné l’interruption des travaux de terrassement fin novembre. La varangue de l’habitant devait être démontée.
L’arrêté non-respecté par l’entreprise. "Toute la semaine, ils ont continué les travaux et aujourd’hui à l’audience, ils disent qu’ils ont déjà accepté", déplore l’avocate de Joseph Andy. Pour la partie plaignante, "il y a évidemment un risque de poursuite pénale puisque nous sommes sur des infractions qui peuvent aller jusqu’à la mise en danger de la vie d’autrui".
Contacté, le promoteur n’a pas la même version. Selon lui, le Dionysien n’aurait pas laissé les équipes intervenir pour le démontage de sa varangue. La construction a, à ce jour, été supprimée.
Les deux parties ont tenté de trouver un terrain d’entente. Aucune décision n’a été prise. Joseph Andy espèrent que des travaux de renforcement pourront être réalisés malgré les vacances du dans le secteur du bâtiment.