Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, s’exprime en direct sur Antenne Réunion, après la signature d’une convention pour l’accompagnement des victimes et auteurs de violence.
Nassimah Dindar revient sur cette journée dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes et au travail réalisé : "La convention signée avec la Justice, la police, la gendarmerie, le Conseil général et l’État, va permettre un accompagnement plus ciblé et un suivi de tous les dossiers. Il n’y aura plus de main courante mais une vraie plainte qui sera déposée avec un vrai suivi informatisé. Par pour stigmatiser le violent mais pour une traçabilité pour que l’acte soit suivi par des professionnels."
"Nous voulons aussi accompagner les hommes pour arrêter les violences intrafamiliales si les forces publiques n’aident pas les conjoints violents à s’en sortir. Dès l’année prochaine, il y aura la mise en place d’une mesure pour accompagner les hommes sur leurs droits et leurs devoirs avec un suivi psychologique."
Nassimah Dindar rappelle : "Nous voulons préserver la cellule familiale, c’est l’amour, la sérénité et la paix dans les familles pour les enfants, les générations futures."
Elle explique qu’il faut voir au-delà du dépôt de la plainte : "Il n’y a pas que la sensibilisation qui fonctionne, il y a beaucoup de femmes qui déposent plainte mais il y a encore beaucoup à faire. Les femmes après ont besoin de se retrouver, de se ressourcer et d’avoir un logement. Il faut de la même façon mettre hors de danger les enfants. Les assistantes sociales que le Conseil général et l’État doivent être élargies sur tout le territoire."
Concernant le téléphone Grand danger : "Nous avons interpellé le préfet pour que le téléphone grand danger soit mis en place à La Réunion. Ce téléphone permet de localiser celui qui est en train de subir quelque chose pour que l’intervention policière puisse arriver rapidement."