A deux jours de la date limite de paiement pour la taxe foncière, les files d’attentes étaient interminables ce lundi dans les centres d’impôts. De longues heure d’attente ont mis les nerfs des contribuables à rude épreuve. Nombreux sont ceux qui ont des difficultés à payer ces impôts. C’est le cas de Maximin comme de bien d’autres citoyens.
Ce mois d’octobre est marqué par l’obligation de paiement de la Taxe Foncière pour tous les propriétaires. Et pour de nombreux contribuables, la note est salée. Devant le centre des Finances Publiques de Saint-Pierre, des dizaines de personnes ont patienté ce lundi. Et pour cause : il ne reste que deux jour pour payer les taxes foncières et éviter ainsi les 10% de pénalité.
Mais tout comme en métropole, de nombreux Réunionnais rencontrent des difficultés pour payer cette taxe. Les demandes d’étalement pour régler les impôts explosent sur le département. Maximin ne cache pas son ras-le-bol face à l’augmentation des impôts. Cet homme perçoit 500 euros du Pôle Emploi et doit verser quasiment 2000 euros de Taxe Foncière, 1844 euros précisément.
Ce lundi, Maximin était donc au coeur des interminables files d’attente pour régler sa dette. Mais pour lui, pas question de payer la totalité en une seule fois. Ce matin, ce contribuable a fait le choix de verser 200 euros et il réglera le reste dès qu’il le pourra et ce, même s’il a conscience qu’il risque de payer 10% de pénalité. Il affirme ne pas avoir le choix, avec six personnes sous son toit.
A 58 ans, Maximin ne travaille plus et avec ses ses différentes factures à régler au quotidien (factures d’eau, d’électricité...), cette taxe foncière est celle de trop.
Ce lundi, les contribuables étaient nombreux à demander un échelonnement pour payer leur taxe foncière mais tous ne l’obtiennent pas. Un sentiment grandissant de ras le bol se fait sentir et d’ici un mois, les contribuables devront repasser à la caisse pour régler un autre impôt, la taxe d’habitation.
Maximin espère toujours une réaction du gouvernement afin que les plus faibles ne soient pas pénalisés.
