Un conseil d’orientation pour la prévention des risques naturels s’est déroulé aujourd’hui au Village Bienvenue de Sainte-Marie, en présence d’une cinquantaine de participants.
Communes, agences d’État, et acteurs de la prévention des risques avaient rendez-vous aujourd’hui afin de participer à un conseil d’orientation visant à la prévention des risques naturels.
Cyclone, inondation, éboulement, éruption volcanique ont été évoqués. Un scénario catastrophe a également été présenté : “Quelques victimes à déplorer, 300 personnes sans logement, une école coupée du monde et des élèves évacués” étaient les paramètres de l’évaluation du risque volcanique à La Réunion, ainsi que la prise en compte dans la gestion de crise. Un scénario monté de toute pièce, mais proche de la réalité, comme le confirme Andrea Di Muro, chercheur à l’Observatoire du volcan.
“Il ne s’agit pas d’éruptions qui ont eu lieu il y a des siècles ou des millénaires. Ce sont des éruptions qui ont eu lieu avec un temps décennal. Le seul but de la démarche est que dans le cadre du plan Orsec, il y ait une démarche fine des phénomènes et comment chaque acteur doit se préparer”.
Julie Bouaziz, directrice du cabinet du préfet de La Réunion, de poursuivre. “La méthode qui a été indiquée par monsieur le préfet en début de ce comité départemental c’est celle du travailler ensemble, de la coopération entre l’État et les Collectivités. Puisqu’à la fois le préfet mais aussi les maires sont les deux acteurs principaux de la prévention des risques et de leur gestion sur le territoire. Il faut que ce travail se fasse main dans la main, comme c’est le cas depuis plusieurs années”.
Pourtant, le travail doit se poursuivre voire être réalisé. En effet, sur les 24 communes de l’île, seules 16 d’entre elles ont des plans communaux de sauvegarde.