Suite à l’accélération des prélèvements des squales cette semaine, les associations de protection des animaux se sont à nouveaux élevées contre les programmes de marquages et de la pêche des requins pour les études scientifiques.
Les collectifs et associations de défense des animaux sont montés au créneau suite à la dizaine de captures de squale cette semaine. Ils ont demandé "l’arrêt immédiat des programmes Cap Requin et Valo Requins".
Sur les plages de l’Ouest, certains baigneurs sont du même avis que les associations. Ils jugent que cette pêche intensive pour des raisons scientifiques est inutile. "C’est un massacre qui ne sert à rien ni pour la science ni pour arrêter le danger des requins", lance Jean.
Dans le communiqué du collectif s’adressant au nouveau préfet de La Réunion, les smart drumlines installées par Cap Requins sont pointées du doigt. Elles sont perçues comme dangereuses pour des mammifères marins comme la baleine.
Mais sur le littoral réunionnais, d’autres soutiennent au contraire les prélèvements et saluent les travaux scientifiques comme un des commerçants de la plage de Boucan Canot : "les études sont bonnes, les drumlines, c’est un test, il faut qu’on continue. Je vois pas ce qui est négatif. Et les baleines seront parties dans un mois."
Quant aux pêcheurs, ils sont favorables à la reprise de la chasse aux requins et que celle-ci soit ouverte à tous.
Yann Delmas, membre de Prévention Requin Réunion, affirme que les moyens de prévention déployés améliorent l’image touristique de l’île. "Aujourd’hui, il y a la compréhension de l’importance de sortir de cette crise et qu’il nous faut réguler une population de requins bouledogue et tigre qui est trop importante", ajoute-t-il.