Le trentenaire qui s’est aspergé d’essence samedi dernier lors de l’inauguration de la Maison pour Tous à Fleurimont devra patienter jusqu’au 2 décembre afin d’être fixé sur son sort. Escorté au tribunal correctionnel de St-Denis afin d’être jugé dans le cadre d’une comparution immédiate, il a été reconduit derrière les barreaux car son avocate demain un délais afin de préparer sa défense. Interpellé lundi 8 septembre, cet homme est poursuivi pour avoir aspergé d’essence des gendarmes.
Poursuivi pour "intimidation sur des agents de la force publique" et non plus pour tentative d’homicide, l’homme qui s’est aspergé d’essence samedi dernier tout en menaçant les gendarmes devait s’expliquer ce matin dans le cadre d’une comparution immédiate. Mais l’affaire a été renvoyée au 2 décembre car l’avocate du prévenu a demandé un délais pour préparer la défense de son client. Une expertise psychiatrique a également été demandée.
Dans l’attente de son procès, Thierry Vingatesson reste derrière les barreaux, en détention provisoire.
Après avoir pris la fuite samedi 6 septembre, cet homme a finalement été interpellé par les forces de l’ordre lundi 8 septembre (cf Linfo.re "Le forcené de Fleurimont interpellé").
Ce demandeur d’emploi encourt une peine de dix ans d’emprisonnement suite à ses actes. Samedi 6 septembre devant la Maison pour Tous, cet homme âgé de 36 ans s’est montré menaçant tout en hurlant sa détresse. Ce trentenaire affirme que le maire de Saint-Paul lui a promis un emploi sans tenir parole. C’est donc dans un état de colère extrême que le prévenu s’est arrosé d’essence tout en menaçant les agents de la force publique. Ce dernier est accusé d’avoir vidé un peu d’essence sur les gendarmes avant de prendre la fuite.
Samedi, le maire de Saint-Paul - Joseph Sinimalé - a répondu indirectement aux déclarations du forcené. Pour rappel : le premier magistrat a notamment expliqué qu’il n’était en place que depuis six mois et a rappelé le rôle de l’État dans le financement des contrats aidés.