Les six jours que devaient durer la première édition de l’événement festif l’Indian Spring Break à l’île Maurice ont viré au cauchemar pour les quelque 150 participants réunionnais.
Attractions en journée, clubbing à la tombée de la nuit, l’événement, qui selon les organisateurs, devait accueillir près de 2 500 fêtards réunionnais mais aussi mauriciens, a tourné au fiasco.
Malgré un pack tout compris, la virée sur l’île-soeur a laissé un goût amer aux 150 Réunionnais embarqués malgré eux dans cette galère.
Comme Sabine et Camille, certains “spring breakers” se sont retrouvés à être hébergés dans un lieu un peu particulier. “C’est un des videurs d’une boite de nuit de Flic-en-Flac qui nous a dit que c’était un hôtel de passe. Surtout que sur le package on nous avait vendu une résidence immense avec une grande piscine."
Les deux jeunes femmes de confier également “le sentiment d’avoir été pris pour des pigeons", et “300 euros dépensés en plus là-bas”.
Popularisé aux États-Unis, le Spring Break est une semaine de relâche universitaire au printemps, où les étudiants font la fête sur fond d’excès en tout genre, alcool, drogue, sexe... Souhaitant surfer sur ce concept, mais en version allégée, Frédéric Folio, a l’idée de cet Indian Ocean Break.
Bloqué à L’île Maurice et joint par téléphone, il donne sa version des faits, en rejetant la faute sur l’autre organisateur Doul Rassolmian, directeur d’Island Events, censé avoir tout réglé sur place. “Il m’avait garanti que tout se passait bien notamment pour l’hébergement. Une fois que je suis arrivé à Maurice, quatre jours avant l’événement, j’ai compris que ce n’était pas le cas”. Ce dernier incriminé, encore dans l’île-soeur également, n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment.