L’accident de l’ouvrier qui a fait une chute mortelle hier au Tampon relance la question de la sécurité sur les chantiers. Différentes sensibilisation et mesures seraient pourtant mises en œuvre pour limiter les risques.
Casques, gants, lunettes, chaussures... Les ouvriers disposeraient d’un ensemble d’équipement de protection afin de leur permettre de travailler dans des bonnes conditions de sécurité.
À l’instar d’un chantier à Beauséjour, qui propose deux fois par semaine une réunion d’un quart d’heure de sécurité entre chefs de chantier et ouvriers, comme l’indique Patrick Durre, chef de chantier. "Il y a des formations adaptées quel que soit le niveau du travail dans le bâtiment. Par le système mis en place par la société nous avons des quarts d’heure de sécurité pour regarder que tout se passe bien. Avant que les chantiers commencent nous réglons les points de sécurité".
Malgré toutes les précautions possibles, le risque d’accident existe, comme l’a montré le drame survenu la veille au Tampon. L’accident du travail est une bête noire pour les chefs d’entreprise. Même si sur le chantier de Sainte-Marie, aucun accident n’a été à déplorer depuis le début de l’année, les ouvriers restent vigilants. Jean-François Bègue, maçon est conscient des risques avec son expérience de plus de 17 ans dans le métier :"C’est tous les jours qu’il faut être prudent. Nous essayons d’assurer au mieux notre protection, même si cela reste un métier assez dangereux".