Les syndicats et associations de tourisme se sont réunis ce mardi afin de faire le point sur le dossier requin. Les organisations réclament "des mesures spcéifiques et urgentes", notamment à travers la mise en place de vigies pour sécuriser les activités nautiques.
Pour que La Réunion ne devienne pas l’île aux requins dans les esprits, les professionnels et acteurs du tourisme montent au créneau. Dix syndicats et groupements professionnels se sont réunis à Boucan Canot mardi 1er juillet (le Club du tourisme, le Sypral, l’UHR, l’UMIH, le SNAV, le Medef, la CGPME, le Defit, le SICR et le GPP).
Objectifs : échanger sur les attentes des acteurs économiques en matière de gestion du risque requin et sur les conséquences de cette crise. A plusieurs reprises, les professionnels du tourisme et les associations ont réclamé "des mesures spécifiques et urgentes pour faire face à la crise requin".
Après trois ans de crise, les acteurs du tourisme déplorent l’absence d’actions concrètes, malgré les différentes études mises en place pour comprendre la présence des squales dans les eaux réunionnaises, Cap Requin et CHARC notamment.
Ce mardi, les syndicats et organisations ont avancé des pistes d’actions, notamment en matière de sécurisation des activités nautiques. Les filets de protection qui doivent être installés aux Roches Noires se font attendre. Avec l’arrivée de l’hiver austral, les appels à la vigilance et les signes montrant la recrudescence de la présence de requins le long des côtes, les acteurs du tourisme veulent des solutions.
Les professionnels souhaitent travailler avec les plongeurs afin de déployer des équipes de vigies qui surveilleraient les zones d’activités. Ces plongeurs expérimentés seraient d’une part formés pour donner l’alerte en cas d’observation de requin, mais aussi aptes à remonter des informations sur le comportement des squales et faire avancer les recherches.
Les professionnels souhaitent également une meilleure prévention et une meilleure communication pour empêcher la crise de s’enliser. Depuis le début des attaques, l’économie du secteur a perdu 40 millions d’euros selon les estimations.