Stupéfaction pour Jean-Pascal Inès. Cet éleveur de Saint-Benoît a constaté que 450 de ses oies blanches avait été volées. Un forfait qui tombe au plus mal en cette période de fêtes.
450 oies qui se volatilisent, cela ne passe pas inaperçu...Sauf si elles sont dérobées par petits groupes. C’est visiblement la stratégie adoptée par les voleurs qui ont opéré dans l’exploitation de Jean-Pascal Inès, éleveur d’oies, de poules et de légumes dans les hauts de Saint-Benoît.
Ce producteur s’est rendu compte de la disparition de plusieurs centaines de ses oiseaux au fil des jours du mois de décembre.Toutes ces oies étaient destinées à l’abattage pour être vendues et servies sur les tables de Noël. Pour l’éleveur, ce vol représente un préjudice financier de près de 20 000 euros et un manque à gagner considérable en cette période de fêtes, où il réalise la plus grosse part de son chiffre d’affaires.
Après s’être rendu compte de l’absence de ces animaux, Jean-Pascal Inès est allé porter plainte à la gendarmerie de Saint-Benoît. Il n’est pas le premier à avoir été victime d’un vol de ce type. L’un de ses voisins, éleveur de pintades, s’est également fait dérobé plusieurs de ses volailles.
Sur le mode opératoire des cambrioleurs, Jean-Pascal Inès reste circonspect. En effet, le portail de l’enclos était bien fermé et l’éleveur est présent tous les soirs dans son terrain et habite à proximité. Selon lui, les voleur ont profité d’un moment d’absence en journée pour s’introduire dans l’élevage et repartir avec les oies blanches.
Si le mystère persiste, le vol de ces oies est un véritable coup dur pour l’éleveur qui ne sait pas s’il pourra faire perdurer son activité en 2012. Une chose est sûre pour Jean-Pascal Inès, l’année ne va pas commencer avec sérénité.