Ce lundi 26 septembre, 39 des 46 migrants sri-lankais, arrivés sur l’île il y a un peu plus d’une semaine, ont eu droit à la fin de leur rétention administrative et peuvent entamer les démarches pour leur demande d’asile. Les sept migrants restants, eux, sont maintenus en zone d’attente suite à leur désistement en appel, vendredi dernier. Toutefois, il semblerait que cette situation fait suite à une erreur de compréhension.
Ce sont 39 migrants sri-lankais qui ont pu quitter leur zone d’attente, soulagés. Sept hommes, cependant, n’ont pas pu bénéficier de cette décision de justice. Pour cause, ils se sont désistés, vendredi dernier, alors que leurs avocats avaient fait appel de la première décision des juges des libertés qui consistaient à prolonger leur rétention administrative.
Une de leur avocate informe que ces hommes n’avaient pas conscience des conséquences de leur désistement.
"Ces personnes n’auraient pas compris les conséquences de leur refus de se présenter à la cour d’appel. Lorsque nous leur avons expliqué que cela avait pour conséquence un désistement de leur appel, ils nous ont assurés qu’ils n’avaient pas compris cela", explique maître Nacima Djafour.
De ce fait, ces sept migrants sont maintenus en zone d’attente depuis le jeudi 22 septembre. Ils devront de nouveau se présenter devant le tribunal administratif ou devant le juge des libertés afin de demander la fin de leur rétention administrative.
Quant aux 39 migrants libérés de la rétention administrative, ils peuvent désormais enregistrer leur demande d’asile et être pris en charge par les services de l’État.