Comme en métropole, l’année 2011 fut particulièrement chaude à la Réunion. Les services de Météo France ont enregistré des températures records et la moyenne annuelle est supérieure de 0,75 degrés, au chiffre servant de norme sur les 10 dernières années. Cilaos note la plus forte hausse avec 1,09 degré de plus sur un an. Le Port reste la ville la plus chaude de la Réunion, avec 26°C en moyenne en 2011.
Depuis la création des vingt stations météorologiques à la Réunion, l’année 2011 a été l’année la plus chaude. Sur l’ensemble du département, 13 stations ont enregistré des températures records. Par rapport à la température moyenne annuelle relevée sur la période 1991-2010, la température maximale moyenne de 2011 est la plus élevée jamais enregistrée sur la période. Les mois de juin, juillet et août ont été les plus chauds.
21,61°Celsius : voici la température moyenne enregistrée sur l’année 2011. Un chiffre supérieur de 0,75 degrés à la température moyenne calculée sur les 10 dernières années. Sur l’ensemble du département, Météo France note des différences selon les micro-régions de l’île. Ainsi, le Port reste la ville la plus chaude avec 26°C en moyenne sur 2011. De l’autre côté du thermomètre, la station du gîte de Bellecombe a enregistré les températures les plus basses avec 12,2°C en moyenne.
La température moyenne annuelle de Gillot, la station de référence de la Réunion, présente une anomalie positive de température de près de 1°C par rapport à la normale. Avec 24,8°C en moyenne observée en 2011, cette valeur est la plus élevée enregistrée depuis 1953.
Concernant l’évolution des températures, le mercure a grimpé de 1,09°C à Cilaos par rapport aux années précédentes, marquant l’évolution la plus importante. C’est à Saint-Denis que l’augmentation des températures est la plus faible, avec seulement +0,53 degrés supplémentaires.
Selon François Bonnardot, responsable du service du Bureau d’Etudes en climatologie de Météo France, cette chaleur est la conséquence directe du réchauffement climatique. Tous les ans, les températures continuent de croître, à l’image de 2009 ou de 2010. Les spécialistes constatent une accélération du phénomène sur les trois dernières années.