Dans le cadre de la coopération régionale, deux agents de la National Coast Guard - une branche de la police mauricienne - sont à la Réunion pour être formés au métier d’enquêteur. Ce matin, les deux garde-côtes ont procédé à la première étape de cet entraînement intensif au Port Ouest, sous la houlette des hommes de la Brigade nautique de la gendarmerie.
Contrairement aux plongeurs réunionnais, leurs confrères de l’île soeur ne disposent pas du statut d’enquêteurs, du moins jusqu’à aujourd’hui. Les missions des garde-côtes mauriciens se bornent jusqu’à maintenant au repêchage d’objets et de corps. La suite de la procédure judiciaire était par la suite prise en charge par les enquêteurs. Afin d’étendre leur domaine de compétences, deux agents de la National Coast Guard - une branche de la police mauricienne - ont fait le déplacement à la Réunion pour profiter de l’expérience des équipes de la brigade nautique de la gendarmerie.
Cette formation intensive qui entre dans le cadre de la coopération régionale se déroule en deux étapes. La première a eu lieu ce vendredi 17 juin, au Port Ouest. Les deux agents mauriciens ont pour mission de superviser une opération. Le scénario : les autorités ont été alertées par téléphone de la présence d’un objet dans l’eau. Pour les garde-côtes de l’île soeur, il s’agit de s’entraîner à la gestion d’un tel événement. Les deux professionnels ont ainsi pu revoir en détails le dispositif appliqué pour ce type d’intervention, du balisage d’une zone de recherche au relevé d’indices.
Ce matin, les hommes de la brigade nautique de la gendarmerie ont donc procédé au repêchage d’un coffre d’une cinquantaine de kilos, immergé à cinq ou six mètres de profondeur. Grâce à cette mise en situation, les garde-côtes mauriciens savent à présent tout du mode opératoire appliqué dans le cadre d’une affaire judiciaire.
La deuxième étape de cette formation se déroulera dans quelques jours. Cette fois-ci, les garde-côtes mauriciens se mettront à l’eau.