L’usage de cet appareil a beau être strictement interdit, les usagers n’hésitent pas à s’en procurer pour échapper aux contraventions. La gendarmerie a saisi l’un de ces détecteurs de radars dans le véhicule d’un automobiliste mercredi 6 juillet. Une première à la Réunion. L’automobiliste concerné devra se présenter d’ici peu devant la justice.
C’est la première fois que cela se produit dans notre département. Hier soir, les hommes de la brigade motorisée de Saint-Benoît ont saisi un détecteur de radars au cours d’une opération de contrôles routiers.
Cet outil technologique est prohibé sur le territoire français. L’automobiliste en infraction sera présenté devant la justice très prochainement. Qu’il s’agisse de radars fixes ou mobiles, le détecteur capte leurs ondes et renvoit les informations au conducteur.
C’est à la Convenance, à Sainte-Marie, qu’un usager a été saisi avec l’appareil. Comme l’explique le Capitaine Stéphane Meyblum, de l’Escadron départemental de sécurité routière de la Réunion, les gendarmes se trouvaient à une intersection et surveillaient le flux de circulation.
Ils ont saisi le détecteur de radars par hasard. Les hommes de la brigade motorisée ont alors immédiatement confisqué le petit boîtier au conducteur. Il existe bien d’autres types de détecteurs de radars, à l’image des applications disponibles sur les mobiles de type I-Phone. Mais à la différence de ces-derniers, l’appareil saisi ce mercredi est strictement interdit car il est beaucoup plus précis.
Cette saisie se veut exemplaire. Pour les autorités, tout l’intérêt de ces actions est de montrer que les usagers ne peuvent ni ne doivent se soustraire aux contrôles routiers effectués par les forces de l’ordre.
La vente de tels appareils est strictement interdite en France, mais nombre d’usagers se fournissent sur Internet. L’automobiliste contrôlé a déclaré avoir fait l’acquisition du détecteur lors d’un voyage à l’île Maurice. Il encourt une amende de catégorie 5, dont le montant peut aller jusqu’à 1500 euros.